¡Asi es la vida!

¡Asi es la vida!

Tio Manuel

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PLAYLIST

Mix joyeux et coloré de rock’n’roll, reggae, flamenco, ska et autres ambiances latines, la “Rumba Urbana” de Tio Manuel repart à l’assaut des salles de concerts et des ondes !
Après un excellent premier CD hispano rock paru en 2002 (dist. M10), le parigot Manu Castillo présente en guise d’appétissant hors d’œuvre cinq titres chaleureux, extrait de son nouvel album à paraître à la rentrée (sur le label Garage Records). Dans “Buenos Aires”, à la langueur voluptueuse et aux grésillements vinyliques, notre hombre à la guitare vous emmène illico dans la capitale de l’Argentine. Pour sa sautillante “Rumba Urbana” cuivrée, Tio Manuel a invité Marina, chanteuse du groupe Marousse. Suivent “Bum bum”, morceau street reggae avec harmonica bluesy, et “El velo”, un slow soul langoureux.
Par son attitude, sa sincérité et sa musique “roots rock rebel”, el Manu est le digne rejeton spirituel du regretté Joe Strummer. Avec l’autorisation de ce dernier, il avait d’ailleurs adapté en espagnol le titre “Spanish Bombs” des Clash sur son premier album.
Chantant en espagnol, la langue de ses racines, Tio Manuel raconte dans ses textes ses souvenirs de voyages (“El viaje”, “La Carretera De Granada”, “Valencia”), des tribulations marrantes (“Tony Sanchez”, “Bajo Bazuco“), la réalité de la rue (“La frontera”), ses souvenirs d’ancien ado keupon (“Silvia”), le tout entre nostalgie, poésie et envie de faire la fête (“Skankin Tio Manuel”).
Depuis la sortie de son premier album en octobre 2002, Tio Manuel a  donné une trentaine de concerts à Paris (Flèche d’Or, House of Live Café, Duc des Lombards, Les Voûtes, Babalu, Élysée Montmartre…) et en province (Rennes, Angers, Mulhouse, Dijon, etc.) avec sa complice Cécile Martinot (violon, chant et chœurs), Arto Skee (clavier), Pablo (basse), Pedro (trompettiste) et Dilip (batterie, ex-Coronados).
Question authenticité, Manuel Castillo est une valeur sûre de la scène indé française depuis une bonne vingtaine d’années. Eh oui, il est l’ancien guitariste de Wunderbach, l’un des (bons) groupes punk rock d’ici — “Paris-Londres“, “Oublions L’Amérique”, “25 Ans”, c’était eux — plébiscités par le public destroy pré-alternatif en France au début des années 80 aux côtés de La Souris Déglinguée, Oberkampf, etc. D’ailleurs, les connaisseurs auront reconnu le clin d’œil fait à son ancien groupe sur son morceau “El maldito (le maudit)”, basé sur l’instrumental “X” de Wunderbach (paru en 1982). La boucle est bouclée !

— François Guibert