Nawak Posse

Pour son septième album solo ou presque car l’on y retrouve beaucoup d’invité.e.s, TIO MANUEL a décidé de simplement l’intituler  » The 7th Road « . Souhaitons-lui d’atteindre au moins 66 albums, afin de prendre la plus célèbre route américaine. Rapprochement non feint, étant donné que l’on traversera particulièrement l’Amérique au cours de ce périple aussi chaud que chaleureux. Mais pas uniquement les États-Unis évidemment, le Mexique étant également à l’honneur. La langue hispanique est ainsi mise en valeur comme il se doit, ce dont l’on ne doutait pas venant de TIO MANUEL.
Les multiples sonorités croisées d’un côté, comme de l’autre de la fameuse frontière, démontrent à quel point la musique renverse les belliqueuses idées de bien des personnes, qui offrent le pouvoir à qui leur ressemble. Gardons bien cela en tête, une élection reflète la pensée majoritaire et si la plupart des gens s’offusquent, ils cachent en réalité leur jeu. On espère cependant qu’un maximum comprendra une telle erreur, en découvrant le mélange touchant des musiques ici présentes, qui n’est autre que le miroir de ce que les personnes de divers horizons peuvent engendrer. D’une part avec des sonorités hispaniques épicées, parfois langoureuses ( » Andaluz « ). Tandis que la sensibilité est davantage dévoilée au cours de  » Love in vain « .  D’autre part avec de la folk du terroir sudiste, qui nous entraine en son sein sur plusieurs morceaux. Tantôt avec énergie, tantôt emplie de mélancolie. Tout comme son blues original. On vogue ainsi entre 2 côtés si proches géographiquement et pourtant plus que jamais éloignés dans l’esprit et le cœur entre eux dans notre monde actuel.
 » The 7th Road   » de TIO MANUEL pourrait s’avérer une déviation les reliant enfin

(Chronique réalisée par Blytch)